cette page est dédiée aux poèmes, extraits de livre que j'apprécie.
n'hésitez pas à m'envoyer vos créations, ou inspirations, je souhaite partager ci-dessous mes coups de ♡
... (j'actualiserai progressivement le tout)
" Tu te sentais jeune, tu croyais que la vie et le plaisir ne doivent faire qu'un.
Tu te fatiguais à jouir de tout, vite et sans réflexion...
Suspendu entre la terre et le ciel, avide de l'un, curieux de l'autre, dédaigneux de la gloire, effrayé du néant, incertain, tourmenté, changeant, tu vivais seul au milieu des hommes ; tu fuyais la solitude et la trouvais partout. "
Tu te fatiguais à jouir de tout, vite et sans réflexion...
Suspendu entre la terre et le ciel, avide de l'un, curieux de l'autre, dédaigneux de la gloire, effrayé du néant, incertain, tourmenté, changeant, tu vivais seul au milieu des hommes ; tu fuyais la solitude et la trouvais partout. "
Georges Sand, à Alfred de Musset
" S'évanouir, oser, être furieux, rugueux, tendre, libéral, revêche,
brave, mortel, défunt, vivant, loyal, traître, lâche et courageux,
ne pas chercher le repos hors du bien
se montrer joyeux, triste, humble, fier, courroucé, vaillant, fuyant, satisfait, offensé, méfiant,
fuir le visage à la claire désillusion,
boire le poison comme une suave liqueur,
oublier le projet, aimer la perte;
croire qu'un ciel tient dans un enfer,
donner vie et âme à une désillusion,
tel est l'amour, qui l'a éprouvé le sait. "
Lope de Vega
" Une orange sur la table
ta robe sur le tapis
et toi dans mon lit
doux présent du présent
fraicheur de la nuit
chaleur de ma vie "
Jacques Prévert, Alicante
" Il faut être toujours ivre. Tout est là : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.
Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront : « Il est l'heure de s'enivrer ! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. "
Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.
Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront : « Il est l'heure de s'enivrer ! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. "
Charles Baudelaire, Enivrez-vous.
" Les poètes sont des monstres. Ils n'aiment pas vos machines. Ils ne les aimeront jamais. Une bouilloIre - antique grosse pomme de fer talée - est toute la technologie qu'ils supportent. Ils aiment trop la vie pour prétendre "l'augmenter" "
Christian Bobin, Les poètes sont des monstres.